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Louise CONDI, docteure en musicologie,

a été élue lauréate 2024 du Prix du MOZARTEUM DE FRANCE pour son projet de conférence :

Sur la trace des premiers instruments à cordes sympathiques occidentaux.
Voyage musical dans l’Europe de XVIIe et XVIIIe siècles.

Vivaldi, Rameau, Haendel, Bach, Scarlatti, Haydn, Tomasini, Mozart ou encoreTelemann, tous ont composé pour instruments de musique dits à cordes sympathiques.

Bien que ces instruments soient relativement méconnus, leurs noms sont familiers aux oreilles des mélomanes. Parmi eux : la viole d’amour, qui inspire plusieurs concerti à Vivaldi, le mystérieux baryton à cordes du Prince Esterhazy, mécène de Haydn, ou encore la trompette marine que le fameux M. Jourdain de Molière qualifie d’ « harmonieu[se] ».

Les cordes sympathiques, ainsi que leur potentiel musical, sont utilisés dans des contextes de transmission écrite comme orale, et reposent sur un phénomène physique bien documenté : un transfert de vibration d’une corde à une autre. Suivre leurs traces nous donne l’opportunité de poser un regard transversal, inédit et interdisciplinaire sur les répertoires européens des XVIIe et XVIIIe siècles. Comment ces instruments et leur signature sonoreatypique ont-ils été exploités par les compositeurs ?

Louise Condi est docteure de Sorbonne Université en musique et musicologie, qualifiée aux fonctions de maître de conférences. Elle est actuellement Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche à l’Université de Lorraine.


Après une double licence en Sciences et Musicologie et un Master de Recherche en Musique et Musicologie, elle obtient un contrat doctoral du Collegium Musicæ, un institut interdisciplinaire de Sorbonne Université pour réaliser une thèse interdisciplinaire en musicologie, ingénierie mécanique et sciences du patrimoine, en collaboration avec la Philharmonie de Paris.

Sa thèse a été co-dirigée par Achille Davy-Rigaux (CNRS, Institut de Recherche en Musicologie,) et Jean-Loïc Le Carrou (Institut Jean Le Rond d’Alembert, SU), et co-encadrée par Théodora Psychoyou (SU, Institut de Recherche en Musicologie), et Jean-Philippe Échard (Cité de la Musique – Philharmonie de Paris).